Un autre Rousseau

Le nouveau livre d’Alain de Benoist Un autre Rousseau – Lumières et contre-Lumières (édition Fayard), avec une contre-préface de Michel Onfray est disponible.

Inclassable Rousseau… Fut-il un penseur des Lumières ? L’un de leurs critiques ? Voire leur premier opposant systématique ? L’auteur du Contrat social n’a cessé d’être convoqué au tribunal de l’Histoire, par la droite contre-révolutionnaire, qui lui reproche d’avoir « engendré la Révolution », ou par les libéraux, qui font de lui l’ancêtre du totalitarisme.
Qu’il ait été un précurseur est incontestable. Il est l’un des premiers à théoriser la question sociale et la sociologie critique, à démystifier les prétendues « lois naturelles » de l’économie politique. Mais la République de la vertu qu’il prône repose sur des principes contraires à ceux des philosophes de l’époque. Opposant culture et civilisation, se méfiant de la raison, il récuse l’optimisme de la pensée du progrès, qu’il ne croit pas inévitable ni même souhaitable…
Dans sa contre-préface inédite au présent ouvrage, Michel Onfray ajoute à ce débat passionnant : le Genevois est celui qui fit « tomber la guillotine sur le cou de la pensée judéo-chrétienne occidentale trente ans avant que Louis XVI ne fasse les frais de la veuve jacobine »…
Alors, Rousseau révolutionnaire conservateur ? Il est temps de rouvrir le dossier.

Éditeur : Fayard

14 juin 2025

23,90€

« Seuls les inclassables sont intéressants »

À l’occasion de la parution de son nouveau livre, « Un autre Rousseau », aux éditions Fayard, le Journal du Dimanche a ouvert ses colonnes à Alain de Benoist pour exposer la nouvelle lecture de l’œuvre du philosophe qu’il propose aux lecteurs, mettant notamment en exergue les visions anachroniques et caricaturales trop souvent relayées à la fois par les « rousseauistes » et par leurs adversaires.

Voir l’article sur le site du JDD

Alain de Benoist à l’endroit

Alain de Benoist à l’endroit

Un demi-siècle de Nouvelle Droite

Un ouvrage exceptionnel de François Bousquet

« Quel est celui qu’on prend pour moi ? », s’interrogeait Aragon. Quel est celui que l’on prend pour moi, doit se demander Alain de Benoist, depuis le temps qu’il y a méprise autour de son nom ? Il est temps de la corriger. C’est l’objet même de ce livre : rendre à Alain de Benoist ce qu’il nous a donné. Voilà ce que cet homme a fait ; voilà ce qu’il a dit ; voilà ce qu’on a dit de lui. L’actif d’une pensée et le passif – trop souvent – de sa réception. Au bilan, c’est une entreprise intellectuelle hors norme, tant individuelle que collective. Celle d’un homme inclassable, lui qui, ironiquement, aime tant classer. 120 livres, 2 000 articles, 850 entretiens qui dessinent une œuvre fleuve et alluvionnaire. Il sera de plus en plus difficile à l’avenir de faire comme si elle n’avait pas existé.

Rédacteur en chef de la revue éléments et directeur de La Nouvelle Librairie, François Bousquet a colligé les entretiens d’Alain de Benoist qui ont fourni la matière à son autobiographie intellectuelle, Mémoire vive (2012).

Rencontrez Alain de Benoist le jeudi 23 novembre

1943-2023. À l’occasion des 80 ans d’Alain de Benoist, venez retrouver François Bousquet et Guillaume Travers. Le premier vient de faire paraître Alain de Benoist à l’endroit et le second a colligé des textes offerts à Alain de Benoist, réunis dans Un chemin de pensée. En présence d’Alain de Benoist et de nombreux auteurs.

Rendez-vous à la Nouvelle Librairie, 11 Rue Médicis 75006 Paris, le jeudi 23 novembre 2023, de 18h à 20h.

Les actuelles émeutes urbaines n’ont aucun caractère politique

Entretien accordé au journal italien Il Giornale
Credit : Toufik de Planoise Licence : CC

Les manifestations de ces jours-ci témoignent de l’échec du multiculturalisme. Comment en
est-on arrivé là ?

Elles manifestent bien sûr un échec du multilatéralisme, mais s’en tenir là serait réducteur.
Les violentes émeutes urbaines auxquelles nous assistons en ce moment témoignent aussi
d’un pays divisé et fragmenté, non à cause des immigrés, mais en raison d’une idéologie
dominante qui a substitué, dans la population générale, la loi du profit aux règles morales.
Dans une société dominée par les valeurs marchandes, qui créent structurellement les
conditions de la fragmentation et de la déliaison sociale, il ne faut pas s’étonner que personne
ne se soucie du bien commun.

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