Non à la théorie du genre

Non à la théorie du genre Editions Mordicus, 4,95 €

Les réformes « sociétales » mises en oeuvre par le gouvernement de François Hollande, à commencer par le « mariage pour tous », font une large part à la théorie du genre. Celle-ci se retrouve ainsi propulsée au centre du débat. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

La théorie du genre trouve son origine dans le féminisme égalitaire, qui soutient que l’égalité ne sera vraiment acquise entre les hommes et les femmes que lorsque rien ne les distinguera plus vraiment. Son credo de base est que le sexe biologique ne détermine en aucune façon l’identité sexuelle. L’identité sexuelle serait une pure « construction sociale » qui ne serait absolument pas conditionnée par l’appartenance sexuée. L’individu étant sexuellement « neutre » à la naissance, les différences de comportement que l’on observe entre les garçons et les filles, puis entre les hommes et les femmes, s’expliqueraient uniquement par l’intériorisation de « stéréotypes » qu’il conviendrait donc de « déconstruire » dès le plus jeune âge, en particulier à l’école.

Relevant du fantasme d’auto-engendrement et de la mystique de l’indistinction, la théorie du genre repose en fait sur un certain nombre d’erreurs fondamentales. Alain de Benoist en fait ici une critique de fond, solidement argumentée, qui n’a pas de mal à faire apparaître son caractère proprement délirant. Et sa nocivité.

Monde et vie

Dans son numéro de février, le mensuel Monde et vie publie un entretien inédit d’Alain de Benoist dans le cadre d’une enquête sur la droite en France : « Le clivage droite-gauche est aujourd’hui totalement obsolète ».

Que reste-t-il du sacré ?

Le samedi 15 février, à 17h15, à l’ancienne mairie de Saint Rémy lès Chevreuse (informations :  Cercle courtois de la  Vallée de Chevreuse 06 87 13 27 21) un débat avec Alain de Benoist et l’abbé Guillaume de Tanoüarn : « Que reste-t-il du sacré à l’époque de la laïcité ? ».